Le 25 septembre, à la Galleria dell’Accademia di Firenze, a eu lieu un événement spécial pour la presse internationale autour de la protection de l’un des chefs-d’œuvre du monde de l’art.
Une opération très délicate qui est aussi un rite de passage. Le David de Michel-Ange, le chef-d’œuvre principal de la Galleria dell’Accademia di Firenze, est périodiquement soumis à un dépoussiérage minutieux. Le 25 septembre, le musée étant fermé, il a été possible de suivre de près l’événement en assistant au « dépoussiérage » du David, qui célèbre cette année le 150e anniversaire de son arrivée à l’Académie.
L’intervalle de temps pour le dépoussiérage – qui a lieu tous les deux mois – est convenu, évalué et mis à jour sur la base des expériences antérieures, afin d’éviter que l’accumulation de dépôts et de poussière ne diminue la luminosité du marbre et ne grisonne la surface. Cette élimination continue et délicate garantit qu’elle ne crée pas de problème de conservation, en évitant, par exemple, le développement de colonies de biodétriogènes et l’accumulation de substances qui, véhiculées par l’homme, l’air et l’eau (sous forme de simple humidité), peut potentiellement s’avérer nuisible. La nécessité d’un entretien continu se fait encore plus sentir à la Galleria dell’Accademia, un musée dans lequel le passage ininterrompu de centaines de milliers de visiteurs produit un flux inévitable de poussière et de particules atmosphériques qui se déposent sur les œuvres exposées, comme sur toutes les œuvres exposées. les reliefs architecturaux qui décorent les pièces.
LES DIFFÉRENTES PHASES DE L’OPÉRATION
Avant de procéder au dépoussiérage, des échafaudages mobiles sont assemblés et positionnés à l’intérieur de la « clôture » de protection de David. Ensuite, le « traitement » commence. Des brosses de différentes tailles avec des poils synthétiques capables d’attirer plus de poussière sont utilisées dans les opérations de dépoussiérage. Parallèlement, la partie la plus volatile est aspirée par les aspirateurs des musées. Enfin, on utilise des couettes fabriquées à partir de tissus synthétiques capables de capter et de retenir les particules atmosphériques. Cette dernière opération est réalisée exclusivement sur les parties les plus lisses des modèles pour éviter que de petits fragments de tissu ne se coincent là où les surfaces sont un peu rugueuses. Par conséquent, tous les dépôts incohérents que l’on peut retrouver à la surface du David sont éliminés. Parallèlement, la partie la plus volatile est aspirée par les aspirateurs des musées. L’opération est réalisée par un restaurateur spécialisé dans la restauration de pierre qui, grâce à l’échafaudage mobile, peut accéder au sommet de la sculpture. En effet, les boucles marbrées des cheveux sont l’endroit où se retrouve une grande partie de la poussière, ainsi que les araignées et leurs toiles d’araignées. L’opération est réalisée à l’aide d’une machine spéciale qui nettoie les sculptures à l’aide de brosses spéciales de différentes tailles à poils doux. Pendant l’opération, la surface en marbre du visage est également soigneusement nettoyée. De plus, grâce à l’échafaudage, le restaurateur peut surveiller en permanence l’ensemble de la sculpture. Poussières, filaments et micro fragments des vêtements des nombreux visiteurs sont délicatement retirés. L’accumulation de dépôts et de poussière diminuerait la luminosité du marbre, grisonnant la surface, mais l’élimination continue et délicate garantit que cela ne crée pas de problème de conservation. Enfin, chaque fois que quelqu’un monte sur l’échafaudage, il vérifie l’état de santé de David pour déceler d’éventuelles anomalies ou variations. Tout est soigneusement documenté et photographié, chaque centimètre de surface étudié, scruté puis dépoussiéré au pinceau et à l’aspirateur. A la fin de l’opération, toute la documentation est vérifiée, comparée et archivée afin de constituer, à maintes reprises, un dossier médical qui photographie l’état du David et permet de suivre l’évolution de son état de conservation.
L’IMPORTANCE DE L’INTERVENTION HUMAINE
La complexité d’une restauration ou, mieux encore, des travaux visant à éviter de nouvelles rénovations, comme l’entretien et le suivi, nécessitent une évaluation critique glanée à travers la connaissance historico-artistique de l’œuvre, son historique de conservation passé, les matériaux des restaurations précédentes, la connaissance de l’état actuel, des recherches et des données scientifiques fournies pour la conservation et des résultats de la recherche technologique avancée concernant les analyses, les matériaux et les techniques qui seront utilisés. Le type d’approche interdisciplinaire qui doit impliquer une coopération entre les spécialistes du secteur, y compris les restaurateurs, dotés d’une richesse unique d’expérience et de sensibilité humaine qui permet d’évaluer au cas par cas quelle est la méthodologie la plus appropriée à utiliser ou quand arrêter, un processus cela est difficile à réaliser pour une machine, aussi sophistiquée soit-elle.
L’IMPORTANCE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES
Dans le contexte de la restauration et de l’entretien des collections muséales en général, les nouvelles technologies revêtent aujourd’hui une importance fondamentale, notamment en ce qui concerne la surveillance environnementale et le développement de systèmes de nettoyage innovants, tels que les bio et nanotechnologies, pour l’expérimentation de solutions plus durables. pour les œuvres d’art, la santé des personnes concernées et l’environnement. Par exemple, grâce aux nouvelles technologies, en ce qui concerne la conservation préventive d’un chef-d’œuvre aussi précieux que le David, comme toutes les œuvres exposées dans le musée, à la Galleria dell’Accademia, une surveillance microclimatique et environnementale continue très importante est réalisée, également à distance, grâce à un réseau sans fil de capteurs pour la mesure intégrée des paramètres microclimatiques (température et humidité relative) et du gaz, capteurs situés dans les zones d’exposition et à l’intérieur des vitrines qui préservent les œuvres. La gestion à distance et l’accès via un portail Web dédié permettent de consulter les données à tout moment et de recevoir des signaux d’alarme afin qu’une intervention rapide puisse avoir lieu. De plus, la possibilité de retraiter les données sous forme graphique permet la création d’une archive toujours disponible pour consultation, le traitement des opérations de maintenance ordinaires et extraordinaires et des projets de restauration ou d’adaptation d’affichage.
LA DÉLICATITÉ DE L’OPÉRATION
Le temps consacré à l’entretien d’une œuvre d’art nécessite toujours la plus grande attention et concentration sur ce que l’on voit, ce que l’on touche et la façon dont on le fait, puisque chaque action que l’on entreprend, ainsi que chaque outil utilisé, est potentiellement nuisible. Concernant l’entretien d’une sculpture comme le David de Michel-Ange, le risque réside également dans la phase de montage de l’échafaudage mobile nécessaire pour accéder à chaque partie de l’œuvre. Cette opération se déroule dans la zone de Tribuna, afin de minimiser les risques de danger. Ensuite, l’échafaudage de 5 mètres de haut doit être amené à l’intérieur de la « clôture » de protection de David. Il s’agit d’un déplacement extrêmement délicat de l’échafaudage dans un espace limité et qui doit être effectué avec l’aide d’un personnel technique spécialisé afin de manœuvrer l’échafaudage pour se rapprocher le plus possible de l’ouvrage, facilitant ainsi les opérations de contrôle et de dépoussiérage, en vérifiant en permanence l’espace disponible et calculer les mouvements et oscillations naturels de l’échafaudage. Par ailleurs, lors du dépoussiérage, opération qui peut paraître « simple » ou « ordinaire », de toutes les œuvres d’art comme le David, la plus grande attention doit être portée à adapter l’opération en fonction des caractéristiques des surfaces à traiter et de leurs différentes états de conservation. En fait, si vous utilisez le mauvais outil, vous risquez de le rayer, de compromettre une surface ou de laisser des traces. Il est donc très important d’utiliser différents types de traitement pour les parties les plus lisses de la statue de David et celles qui ont des textures plus rugueuses, comme les épaules ou les boucles des cheveux. De plus, les opérations de maintenance ne se concentrent pas uniquement sur les gestes et les outils portatifs. Une partie complexe et essentielle est représentée par l’observation et le contrôle : travailler à entraîner l’œil, avec un contact prolongé et un soin continu des œuvres, pour vérifier l’apparition d’éventuelles anomalies ou variations de forme, de couleur ou de texture de surface.
Bibliographie :
Revue des Deux Mondes/Table alphabétique par noms d’auteurs.,Référence litéraire de cet ouvrage.
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